Cette performance est issue d’une résidence avec d’autres artistes performeurs. Des temps de rencontre privilégiés ont permis d’engager des échanges avec une équipe ouverte à la discussion plus habituée à recevoir des artistes des arts du spectacle.
Il a donc été question pour nous d’essayer de définir nos singularités dans notre façon d’aborder notre pratique, de parler de nos références, notre démarche, notre rapport au public, de la place de la documentation par l’image, que je considère dans mon travail non pas comme un outil de communication mais la trace de l’existence de l’œuvre performance unique en train de se faire, une occasion de me replonger dans mon histoire artistique et d’en imaginer une restitution toujours dans un contexte politique omniprésent de crimes de guerre en Ukraine.
Cette performance reprend donc la thématique des mécanismes de la construction identitaire, de sa destruction, de son évolution depuis l’enfance avec des gestes que j’ai déjà exploré en les transformant pour interroger des thèmes récurrents dans mon travail relatifs à la domination consciente et inconsciente, des corps et du corps féminins en particulier.
Merci à Emilie, Julien, Angelica, Marion pour vos témoignanges en images, au Collectif Praxis pour l'invitation et à l'équipe du Ring pour son accueil.
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